Itinéraire long
Fontaine Majeure (8), Cathédrale (5), Chapelle du Christ, Musée Civique (7), Palais de la Raison (6), Château (16), Théâtre Duse (17), Villa Contarini dite Des Arméniens (23), Palais Beltramini (18), Porte du Saint Esprit, Maison Duse (19), Maison Hanséatique (20), Petite Eglise de Sainte Caterina d’Alessandria (21), Palais Pasquali, Villa De Mattia, Maison Longobarda (22),oasis de Saint’ Anna (24), Maison Gothique (15), Place Brugnoli (12), Villa Scotti Pasini (14), Bot (13), Porte du Colmarion, Convent de SS. Pietro et Paolo (11), murs (9), Rocca (10), Eglise de Saint Gottardo (1), Maison Malipiero (2), Villa Freya (4), Porte de Castelfranco, Maison La Mura, Fontaine Zen (3)
Les premiers pas de la promenade dans le bourg de Asolo doivent avoir comme point de départ le monument symbole de la place : alors partons de l’ombilic du centre historique, de la Fontaine Majeure (8) . Il y a quelques années elle était encore alimentée par un millénaire aqueduc romain, la fontaine est depuis toujours le point de rencontre de la vie des asolani et la mémoire de l’histoire de la ville : la partie centrale trouve son origine en une colonne de on ne sait de quel majestueux palais de l’antique municipium romain de Acelum et le lion de Saint Marc, qui assis en signe de paix protège le blason de Asolo, c’est une reconstruction de 1800, œuvre de Antonio dal Zotto à réintégrer celui d’origine détruit en 1797 à l’arrivée des troupes françaises guidées par Napoléon. Cette date, 1797, met fin au Podestat de Asolo, coupant le cordon ombilicale qui tient le bourg lié pendant plus de quatre cents ans, de 1388, à la Sérénissime République de Venise. Cette séparation était insupportable pour beaucoup de asolani qui justement dans l’antique café encore présent à coté de la fontaine, aujourd’hui Café Central, organisèrent dans les moindres détails un plan pour attenter à la vie de Napoléon. L’action subversive ne fut jamais mise en pratique parce que des délateurs dénoncèrent les auteurs de l’attentat, qui furent condamnés et suppliciés. Mais retournons à la fontaine et suivons le regard du lion pour commencer à “asolare” dans les voies du centre. Engageons-nous dans la Rue Robert Browning, poète anglais de la fin du 19ième siècle qui avec le terme “asolando” voulut décrire l’habitude qui était la sienne de se promener avec l’âme sereine et sans but précis, jouissant de la beauté du bourg. Résistons à la tentation de poursuivre jusqu’à la fin de la rue protégée par les arcades et traversons la route pour côtoyer la Cathédrale (5) . Si, seulement pour un moment nous nous tournons vers les arcades nous pourrons admirer la merveilleuse façade des Palais Cesena, Polo et Martinelli desquels désormais reste une pâle impression des fresques. Sur la base de l’un des piliers une plaque rappelle le terrible tremblement de terre de Santa Costanza qui le 25 février 1695 dévasta le territoire d’Asolo. Poursuivons et immédiatement sur la gauche nous trouvons l’entrée d’une petite Chapelle, nommée Chapelle du Christ , lieu d’intime dévotion des asolani, où est conservé un crucifix en bois du 18ième siècle d’un fort impact émotif, œuvre de Giuseppe Bernardi dit le Torretto, premier maestro de Antonio Canova. Exactement en face nous pouvons entrer dans la Cathédrale de l’antique prothyron du 15ième siècle qui porte sur un médaillon l’emblème de l’agneau, Agnus Dei, peut-être à la mémoire de l’évêque Agnello qui dans le tard du 6ième siècle avait tenu la chaire du diocèse de Asolo, destitué ensuite en 969 même si aujourd’hui Asolo a un évêque seulement à titre honorifique. La Cathédrale, dédiée à Santa Maria Assunta, conserve à l’intérieur des œuvres de grande importance historique et artistique comme les retables de Lorenzo Lotto et Jacopo da Ponte dans la nef de gauche ou les fonts baptismaux du 16ième siècle dans la Chapelle du Santissimo dans la nef de droite, don de Caterina Cornaro à la ville. Sortis des entrées principales, en face de nous s’élève l’édifice qui pour un certain temps fut le palais épiscopal et qui maintenant accueille les sections du Musée Civique (7) , lieu qui, salle après salle fait revivre l’histoire séculaire de Asolo à partir des pièces archéologiques, des précieuses peintures jusqu’à la mémoire des femmes qui ont rendu international le nom du bourg : Caterina Cornaro, Reine de Chypre d’Armenia et Jérusalem, la Divine Eleonora Duse et l’excentrique voyageuse anglaise Freya Stark. Pour rejoindre le Musée il suffit de monter le court escalier qui porte à la Place Garibaldi. A l’angle nous trouverons le IAT (Office Information et Accueille Touristique) où l’on peut se fournir de matériel pour approfondir les curiosités sur Asolo et tout le territoire. En sortant de l’office s’élève sur la gauche le Palais de la Raison (6) , lieu de l’administration publique durant le Podestat vénitien, reconnaissable même de loin par la grande fresque de la Défaite de Crasso contre les Parti. L’édifice se divise dans la supérieure Salle de la Raison où est gardé un précieux marbre de Canova représentant Paride et un cénotaphe de l’école canovienne, outre à la corniche décorée de fresques avec tous les blasons des podestats qui entourent celui de Caterina Cornaro; à l’étage inférieur s’ouvre la Loge du Capitaine, en tout et pour tout une partie couverte de la place de Asolo pour protéger les citadins du soleil et des intempéries et qui recueille des plaques et fresques, mémoires d’antiques édifices et lieux asolani abandonnés ou abattus au cours des siècles, entre autre deux pierres tombales avec des écritures hébraïques provenant de l’antique cimetière de la communauté judaïque. En montant le long de la Rue Cornaro nous nous approchons de l’éperon de la roche qui supporte le Château, mais avant jouissons de ces quelques pas haussant les yeux pour admirer les traces des fresques restées sur les façades et presque à la fin de la rue nous reconnaissons l’hostie radiale symbole du Bienheureux Bernardino de Feltre, fondateur du Mont de Piété de Asolo. Finie la brève montée, nous prenons le sentier pavé de cailloux qui monte à gauche et entrons à travers la grande porte dans la zone du Château de Caterina (16) . A l’intérieur de l’édifice, évidemment remanié le siècle dernier, dans la salle qui pour un certain temps était la salle du trône et des réceptions, maintenant est le siège du Théâtre Duse (17) . En se promenant dans la zone en plein air, d’une petite terrasse sous l’arc des murs médiévaux qui protègent le Château, on peut admirer les toits d’Asolo, qui nous rappellent beaucoup Venise ; en montant le raide petit escalier de la Tour Reata, point d’observation pour la garde de la Reine et prisons pour ses ennemis, on aperçoit d’autres panoramas ravissants de la ville des cent horizons, il en est ainsi même de la brève promenade panoramique qui regarde vers le sud ou du Belvédère de Speco au nord qui offre à la vue un regard sur les palais qui se dénouent le long de la Rue Sainte Caterina et avec la distance donne la meilleure perspective du Massif du Mont Grappa.. Sur les collines à gauche se découpent les profils du Fresco de Villa Contarini dite Des Arméniens (23) et de la particulière coupole de son oratoire. Reprenons nos pas et à la fin du sentier du Château nous nous trouvons devant la Place d’Annunzio, pour un certain temps destinée au marché des semences. Le palais aux colonnes massives blanches est le Palais Beltramini (18) , siège de la Mairie, retouché au 18ième siècle par Giorgio Massari avec une curieuse coupe asymétrique de la façade pour rendre en perspective la place plus ample du réel. Au-dessus d’un arc du palais d’en face reste encore la plaque du Mont de Piété institué à la fin du 15ième siècle pour se mettre en concurrence à l’activité des prêteurs d’argent des familles hébraïques, qui avaient leurs habitations le long de la Rue Belvédère et dans le Quartier Canova, juste au nord et à l’ouest du lieu où nous nous trouvons. Sur la façade du palais au nord de la place, au croisement des quatre balcons, l’image décolorée du Duce coiffé du casque rappelle un des moments les moins glorieux de l’histoire de Asolo et d’Italie. Nous descendons le long de la silencieuse Rue Canova jusqu’à rejoindre la Porte du Saint Esprit ou de Sainte Caterina , accès aux murs de la cité du 14ième siècle. La Maison Duse (19) est l’édifice bicolore, rouge et blanc, qui s’appuie à l’arc et sur lequel a été fixée une pierre écrite par Gabriele D’Annunzio qui rappelle le séjour à Asolo de la Divine. La chambre que Eleonora Duse habitait est la pièce avec les fenêtres qui s’ouvrent juste au-dessus de l’arc. Ce “petit pays de dentelles et de poésies”, ainsi vanté par la Divine, montre son intriguant coté mystique au-delà de la Porte de Sainte Caterina, de l’image de la sainte qui pendant un temps décorait le chapiteau, ou la Porte du Saint Esprit, pour la colombe à bas-relief qui domine la fenêtre de la pièce de l’actrice. Le long de la rue qui descend en dehors des murs, après un regard curieux au splendide jardin de la Villa Cipriani du 16ième siècle, résidence d’époque qui pendant une période fut la propriété de Lord Guinness et qui accueillit la Reine Mère d’Angleterre, le magnat grec Onassis et stars de la musique et du théâtre, comme Maria Callas, Mastroianni et Catherine Deneuve, notre attention sera capturée par le vertical “Rêve de Rembrandt”, ces Maisons Hanséatique (20) de l’artiste Marius Pictor qu’ici voulut expérimenter, ensemble à la “Maison des Trois Oci” à la Giudecca de Venise, son énigmatique architecture picturale, dans le cas de Asolo, érigée en honneur de l’Hollande. Un peu plus loin, l’excentricité des maisons nordiques, immortalisées par les vers de l’ami D’Annunzio, mettent en évidence la gracieuse sobriété d’une maison avec les caractéristiques du style asolano, ornée du typique balconnet et de la fenêtre jumelée de la ville lagunaire. En tournant l’angle, à nous accueillir sera le Bourg de Sainte Caterina, point d’appui au 16ième siècle de la diffusion d’idées hérétiques provenant du nord de l’Europe, où s’y trouve la Petite Eglise de Sainte Caterina d’Alessandria du 14ième siècle (21), érigée par la Confraternité des Battuti, ou Flagellanti, et décorée à l’intérieur de fresques dédiée à la vie de la sainte, sur la paroi de droite, et à la passion de Jésus Christ, sur la paroi de gauche. En sortant, protégés par le manteau de la Madone de la Miséricorde sur la façade externe de l’antique hôpital, nous continuons notre parcours le long de la rue, côtoyée à gauche par le blanc Palais Pasquali , restauré par Massari et où une plaque rappelle l’arrivée et le bref séjour asolano, peut-être une nuit, de Napoléon. Puis soudain notre angle visuel s’élargira agréablement entre les statues et les plantes soignées du monumental jardin à l’italienne de la Villa De Mattia du 16ième siècle qui domina avec élégance à droite de la route. D’ici, la vue sur la Villa Contarini dite des Arméniens (23) , embrassée par les cyprès sur la Colline Messano, est vraiment spectaculaire et nous invite à poursuivre notre chemin pour l’observer de plus près. Il est inévitable, avant de monter par la Rue S. Anna, de rester frappé par l’inattendue façade en pierre de tuf volcanique de la Maison Longobarda (22) , maison “sculptée” par un artiste, qui a appartenue à Francesco Graziolo, par beaucoup retenu l’architecte et sculpteur personnel de Caterina Cornaro, lequel voulut la décorer avec des scènes particulières et d’éléments symboliques. En prenant la rue qui monte au croisement, nous nous dirigeons vers l’oasis de Saint’ Anna (24) , encore refuge de quelques frères Cappuccino. Au cimetière s’y trouvent les simples tombes de Eleonora Duse et Freya Stark, ensevelies ensemble à l’ami photographe anglais Herbert Young, l’endroit nous permet d’admirer au nord le Mont Grappa, le Mont Sacré à la Patrie, lieu de bataille pendant la Grande Guerre. Reparcourons en arrière la rue vers le centre historique et remontons la Rue Canova en passant sous les arcades, desquelles les poutres pendant l’été sont occupées par les hirondelles qui y viennent d’habitude nidifier pour faire naitre les petits qui en automne repartiront, et le long de la rue nous voyons aussi un des produits de l’artisanat asolano des plus prestigieux : l’Ecole de l’Antique Broderie, qui avec ses productions raffinées a décoré les maisons de nobles familles italiennes et étrangères. Laissons sur la droite la Place D’Annunzio et poursuivons tout droit Rue Dante, qui juste au début sur la gauche conserve l’antique porte di 16ième siècle de la résidence de la famille Colbertaldo. A la fin de la rue levons le regard à droite sur l’antique Maison Gothique (15) où une suggestive trilobée en gothique vénitien reporte dans les chapiteaux des colonnes des symboles alchimiques, partie de l’atmosphère mystique de la ville. Fermons-nous à l’ombre des marronniers de la Place Brugnoli (12) pour admirer la merveilleuse Villa Scotti Pasini (14) et en nous imaginant le faste des thermes romaines, dont les restes reposent sous le manteau de porphyre de la place, dont les eaux étaient alimentées par des sources naturelles provenant des collines et canalisées dans la Bot (13) . En prenant les petits escaliers bien visibles devant nous, poursuivons la promenade le long de la montée de la rue Collegio qui nous porte à l’historique Hôtel au Soleil, lieu raffiné d’hospitalité et refuge d’hôtes illustres qui ont animé le 20ième siècle asolano, où encore aujourd’hui il est possible d’être hébergé dans la chambre bleu avec vue sur le cœur de la ville, occupée pendant une longue période par la Divina Eleonora Duse. Continuons à monter le long de la Rue Collegio, qui côtoie le flanc gauche de l’hôtel : à la fin de la montée nous trouvons la Porte du Colmarion , qui plus que les autres à maintenu le caractère médiéval ; sur le monument sont encore visibles les guides sur lesquels glissait la herse et quelques éléments de la successive fermeture avec la porte à gonds. En montant un peu sur la droite de la porte, nous trouvons le complexe du 17ième siècle, le Couvent de SS. Pietro et Paolo (11) , occupé jusqu’au début du 19ième siècle par les sœurs Benedettine, puis siège des écoles communales dédiées, par la population, à Saint Luigi. A peine passée la Porte du Colmarion, en montant les premières marches qui sont environ 280 qui côtoient l’enceinte de la cité (9) , avant de nous immerger entre les branches d’oliviers, à notre gauche nous pouvons apercevoir le Mont des Frères, où une fois se trouvait le Couvent de Saint Girolamo et où maintenant restent les blancs chapiteaux du Chemin de la Croix.. Les oliviers et vignes couvrent les douces collines d’Asolo, qui de la Rocca di Asolo rejoignent la Rocca di Cornuda, produisant le renommé Asolo Prosecco Superiore DOCG et l’huile d’olive extra vierge DOP Veneto, produits qui méritent absolument une dégustation dans les accueillants bistrots et restaurants du centre historique ou directement dans les caves dispersées aux alentours. Jouissons de la vue panoramique de l’enceinte de la Rocca (10) et, si nous restons dans le bourg encore pour quelques jours, rappelons-nous de nous aventurer le longs des différents parcours naturalistes qui d’ici traversent les bois asolani. Maintenant continuons notre itinéraire de nouveau vers le centre, non plus le long de l’escalier mais choisissant une voie un peu plus longue, Rue Rocca, une petite rue qui descend jusqu’à celle de Saint Martino, à prendre à droite. Longeons le mur de la Villa De Lord, dite le Galero, voulue au 17ième siècle par une noble famille Rubini et qui offre à ceux qui passent la vue de son petit oratoire. Una fois arrivés au Foresto Nuovo, nous apercevons sur la gauche les marches qui descendent en direction du clocher de la franciscaine Eglise de Saint Gottardo (1) , où chaque 5 mai, jour du saint thaumaturge, se fait encore l’usage de bénir l’huile portée par les familles pour être utilisée contre les douleurs articulaires. Sortis du parvis, un autre escalier nous invite encore à descendre, cette fois pour accéder à la route plus antique de Asolo, le Foresto Vecchio: une route qui recouvre les couches millénaires de l’histoire du bourg, un accès pour les maisons en bois paléo-vénitiennes, pour les monuments romains, pour les palais médiévaux et de la splendeur vénitienne. Une irrévérencieuse phrase sur la façade d’une des maisons le long de la rue nous fait sourire et nous rappelle comme l’âme du bourg, cachée dans l’atmosphère antique des rues et des portiques, soit encore aujourd’hui vitale, avec les personnages qui y habitent. Donc imaginons comme doit être la vie dans la villa Zen, construite au 16ième siècle et restaurée par Massari deux siècles après, très souvent animée par les couleurs et par les cris des paons. Maintenant retournons en arrière rappelés par les notes du musicien et compositeur Gian Francesco Malipiero, qui choisit Asolo comme sa longue demeure, à l’écart et angle silencieux pour son inspiration artistique. Une devise philosophique latine et une sympathique chouette scellée sur la façade nous accueillerons dans la Maison Malipiero (2) , où dans le parc se trouve, outre à la tombe du fantaisiste artiste, aussi celles de ses amis, les chats. Poursuivons la rue, un coup d’œil aux fresques sous le portique de la maison du Sacrista et nous voilà en face de la Tour Dieda , lieu fatal de captivité du Beato Arnaldo de Limena qui à la moitié du 13ième siècle avait osé s’opposer à la tyrannie de Ezzelino de Romano. Où pendant un certain temps existait la porte d’entrée au petit habitat, nous nous apercevons de monter des escaliers : suivons-les à travers l’antique bourg de la Rue Bembo jusqu’à rejoindre cette voie d’accès au bourg qui nous conduira à l’anglaise Villa Freya (4), demeure asolane de l’exploratrice et écrivain Freya Stark ; dans son luxuriant jardin de la villa, aux heures d’ouvertures ou sur réservation, il est possible d’admirer les restes du théâtre romain de Asolo (Ier siècle après J . C.). Franchi le portail de la villa Freya, la brève descente à gauche nous porte vers la Porta de Castelfranco , la plus récente des portes d’accès à la ville entourée par son enceinte, ouverte vers la fin du 15ième siècle pour consentir l’entrée à Asolo par le sud. Se rattache ici dans l’enceinte, l’antique Maison La Mura , où à la fin du 19ième siècle le poète Robert Browning, tasse de thé à la main, écrivait le recueil de poésies Asolando. A l’abri de La Mura, de La Mura, Fontaine Zen (3) du 16ième siècle, marque en effet le début de la rue Browning, avec ses fresques et portiques ombragés qui donnent abri aux bistrots, boutiques set magasins, porteurs d’irrésistibles parfums et couleurs de la tradition culinaire et artisanale. En parcourant les portiques avec le nez retroussé, nous pouvons rencontrer de délicats fragments d’antiques fresques et, quand la saison le permet, dans une multitude de vifs et populeux nids d’hirondelles. A la fin de la rue nous retournons à l’ombilic du centre historique de Asolo et revoilà la Fontaine Majeure, point de départ et de retour de notre itinéraire.